Les bienfaits découlant d'une activité sportive régulière sont désormais reconnus de tous en tant que philosophie de vie, qu'hygiène corporelle et mentale. En outre, les bienfaits du sport dépassent le seul cadre de la forme physique pour nous octroyer un bien-être mental certain.
Maintien du capital musculaire, retardement du processus de vieillissement, entretien de l'appareil locomoteur, du système cardio-vasculaire, affinement de la silhouette, sont autant de bienfaits tirés de la pratique régulière d'un sport, dans la mesure où le sport pratiqué convient à l'âge et à la condition physique du pratiquant.
Les vertus du sport sont nombreuses et variées mais elles tiennent plus volontiers d'une hygiène de vie ayant des répercussions nettes sur la sociabilité. D'un point de vue social en effet, la pratique d'un sport permet de créer des relations et de favoriser l'échange et l'intégration. Et l'esprit sportif est porteur de valeurs propres à une philosophie faite de respect, de ténacité et de persévérance. En cela, les bienfaits du sport sont psychosociaux pour une large part. Mais aux yeux de certains pratiquants assidus, il est bien souvent la clef d'un profond sentiment d'harmonie et de bien-être.
L'appareil locomoteur et le système cardiovasculaire
L'appareil locomoteur est le grand bénéficiaire de la pratique sportive. Tout d'abord, tout effort physique régulier s'accompagne d'une augmentation de la force, d'une amélioration du tonus musculaire et dans une moindre mesure d'une augmentation de son volume. Ce qui a pour conséquences de prévenir des douleurs de hanches, de genoux et des troubles vertébraux. Quand l'activité est pratiquée de façon saine et modérée, elle constitue un excellent traitement contre les lombalgies.
Le sport permet encore de maintenir, voire d'accroître, l'amplitude naturelle des articulations. En favorisant la nutrition et la mobilité des cartilages, il se révèle un excellent traitement tout autant préventif que curatif contre l'arthrose.
D'un point de vue osseux, l'activité sportive intervient dans la fixation du calcium de sorte qu'elle prévient de l'ostéoporose, maladie familière des personnes âgées.
De la même façon, un entraînement régulier équilibré et non excessif génère des effets positifs sur l'appareil cardio-vasculaire. En tant que muscle, le cœur accroît sa capacité de contraction et augmente sa puissance et son efficacité. De cette façon, c'est l'irrigation toute entière qui s'en voit améliorée. Ainsi, les muscles jouiront d'un afflux sanguin adapté à l'effort physique pratiqué.
D'un point de vue circulatoire, le sport combattra efficacement les deux facteurs de risques des maladies cardio-vasculaires : l'hypertension et l'athérosclérose. De fait, il améliore considérablement la circulation. En surveillant d'autre part son alimentation, le sportif limite ainsi les facteurs de risques et élimine de par sa pratique les toxiques tels que l'alcool et le tabac dont les effets sur le système vasculaire sont nettement délétères.
Des bienfaits psychologiques
En premier lieu, il faut reconnaître que les bienfaits psychologiques liés à la pratique d'un sport sont loin d'être subsidiaires aux bénéfices immédiatement physiques. En outre ceux-ci s'étendent du renforcement de la confiance en soi à l'acquisition de l'esprit de compétition et de la volonté, en offrant au passage un exutoire tout trouvé à la libération de l'agressivité, du stress et de l'anxiété. Du reste, les moments d'activité physique sont l'occasion d'oublier les soucis du quotidien et du travail.
La perception même du corps change et joue en faveur de l'amélioration de la vie sexuelle, de l'efficience intellectuelle (oxygénation cérébrale accrue). De part l'écoute que nous lui octroyons, le sport donne le sentiment d'exister. Il nous fait éprouver une sensation d'intimité avec notre propre corps et d'harmonie avec les autres et l'environnement. L'activité physique procure encore une véritable sensation de plaisir et d'euphorisation. Le flot d'hormones qui l'accompagne, notamment l'endorphine, génère en effet une sensation de bien-être physique et mental.
S'adonner régulièrement à une pratique sportive confère un esprit sportif fait de persévérance, d'humilité et de ténacité. Il nous apprend à tenir les objectifs que nous nous fixons, à respecter l'autre dans sa démarche sportive. Il permet encore d'apprécier de nouvelles personnes grâce à ses vertus socialisantes, de se sentir exister au sein d'un groupe autour de valeurs partagées. En dernière analyse, les bienfaits psychologiques du sport sont tels qu'ils s'adressent à chacun d'entre nous, à tous les âges de la vie. La floraison des pratiques physiques permet à chacun de trouver le sport le plus adéquat à sa personnalité et à ses objectifs. Le sport oxygène tout autant le corps que l'esprit.
La pratique saine et modérée d'un sport ne peut que nous être bénéfique. Que cela soit du point de vue locomoteur ou cardiovasculaire et même osseux, ses vertus concernent notre corps dans sa globalité. Par dessus tout, l'exercice physique est conseillé à tous âges en fonction de l'état de santé. Pour ainsi dire, le sport fait partie de la vie, car faisant partie de la vie même de notre organisme. Par analogie, de la même manière que notre corps est en mouvement interne constant afin d'assurer l'homéostasie, il apparaît qu'il nécessite encore un dynamisme externe minimum afin de garantir la santé de ses fonctions motrices et la solidité de son squelette.
Le corps a sa propre intelligence, il s'adapte à notre mode de vie. De la même manière que notre psyché, il est traversé d'humeurs. Ces humeurs sont les sensations de plaisir et de douleur. Si nous n'entretenons pas notre organisme, des douleurs surviennent. Si nous n'en prenons pas soin dans l'effort, de la même manière, des douleurs apparaissent. Machine aussi complexe que sensible et fragile, notre corps mérite toute notre attention ainsi qu'un entretien minimum au gré de la pratique sportive. Aussi vrai que le manque d'entraînement rend le sport pénible, le secret du confort physique tient dans la régularité et la modération. Le corps, comme la nature, ne connaît pas la stagnation.